Activités
sur le pont d'envol
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Brins d'arrêt
Chaque
appareil est équipé d'un crochet pour saisir l'un des brins
d'arrêt du pont d'envol (au nombre de 4 sur les porte-avions US, 3
sur les français). L'avion qui attrape l'un d'entre eux voit sa vitesse chuter de 240 à 0 km/h sur 100 m ; les pilotes parlent de "crash contrôlé". |
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Catapultes
Elles propulsent l'appareil de 0 à 270 km/h en 2 secondes. Un porte-avions américain est capable de lancer deux avions et d'en recueillir un toutes les 37 secondes ! |
Meatball
Il renseigne le pilote sur son altitude. Des lumières au-dessus de la barre horizontale verte indiquent une altitude trop élevée ; elles apparaissent au-dessous pour signaler une altitude trop faible. Elles s'allument en rouge pour indiquer une altitude trop basse. Lorsque des lumières rouges clignotent des deux côtés, le pilote doit remettre les gaz puis tenter une deuxième approche. |
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L'appontage constitue la tâche la plus délicate du vol. Le manque de visibilité, le gîte du navire et la fatigue constituent autant de handicaps pour le pilote. Il faut parfois plusieurs tentatives avant d'accrocher l'un des brins d'arrêt. L'officier d'appontage, en contact radio avec le pilote, joue un rôle très important, en particulier la nuit.
De la passerelle, l'officier responsable des opérations aériennes ("air boss" chez les Américains) contrôle les catapultages, les manoeuvres et les appontages : c'est le responsable d'une vaste "chorégraphie".
! Attention : ces explications ne sont valables que pour les porte-avions américains. Les procédures varient selon les pays.